Page:Huysmans - Les Sœurs Vatard, Charpentier, 1880.djvu/179

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XI


— Et d’un ! murmurait Céline, très satisfaite ; passons maintenant à l’autre. Ici la victoire était moins certaine. Aussi Céline se résolut-elle à agir de concert avec la maman Teston. En raison de son âge, de ses vertus domestiques, de son incomparable habileté à cuisiner des fèves, cette femme exerçait sur Vatard une influence sans égale. À elles deux, elles avaient chance de pulvériser ses objections, de faire triompher Auguste.

Quand Céline eut appris à la camarade le service qu’elle réclamait de son obligeance, la mère Teston jubila, rit comme une hébétée et, joignant les mains, murmura : Comme ça sera mignon ! — Elle était de ces femmes qui pleurent lorsqu’elles