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Page:Huysmans - Marthe, histoire d'une fille, 1876.djvu/37

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III



Encore qu’elle bût jusqu’à en mourir, pour oublier l’abominable vie qu’elle menait, elle n’avait pu se résigner à cette abdication d’elle-même, à cette geôle infrangible, à cet odieux métier qui n’admettait ni répugnance, ni lassitude.

Elle n’avait pu oublier encore, dans le morne abrutissement des ripailles, cette terrible vie qui vous jette, de huit heures du soir à trois heures du matin, sur un divan ; qui vous force à sourire,