Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/15

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il est question à propos de tel ou de tel incident, est Jan Pot, Jan Angeli, ou Jan Walter.

C’est, on le voit, un tantinet, le gâchis. Je ne me flatte nullement de l’avoir élucidé. Je me suis servi, pour condenser cette vie, des trois textes de Gerlac, de Brugman et d’A Kempis, complétant leurs anecdotes les unes par les autres et j’ai rangé les événements qu’ils retracent suivant l’ordre qui m’a semblé être, sinon le plus rigoureux, au moins le plus intéressant et le plus commode.

En sus des histoires de France, d’Angleterre, des Flandres, de la Hollande et autres pays et de la chronologie universelle de Dreyss, j’ai dû consulter pour cet ouvrage une série de volumes dont voici la liste :



Acta Sanctorum, aprilis, tomus secundus, pages 270-365, édition des Bollandistes, Palmé, Paris, 1866.

Une traduction anonyme du texte de Brugman, concernant Lydwine, a paru en un volume à Clermont-Ferrand en 1851, puis à Paris, sans date, chez Périsse. Elle est très incomplète et par suite d’une extravagante pudibonderie, volontairement inexacte.

Quant au texte de Gerlac, le plus alerte, le plus vivant des deux, il n’a jamais été translaté du latin en français.

Ven. viri Thomœ A Kempis opera omnia, 1 vol. Coloniæ Agrippinæ, apud Joannem Busæum, MDCLX, pages 143-207.

Une traduction de la vie de Lydwine et de Gérard le Grand, extraite de ce livre par le P. Saint-Yves, a été