Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/299

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trépas de Lydwine et à sept ans Jésus lui posa sur l’épaule sa croix et lui prédit une vie de tortures ; sa chambre fut, ainsi que celle de la sainte de Schiedam, un cabinet de consultation pour les affections spirituelles. Les princes, les religieux, les laïques y défilèrent et elle débridait, elle aussi, les plaies des vices, perçait les apostumes des fautes et les pansait ; elle décéda, après une existence de douleurs atroces, en 1505.

Sainte Catherine de Gênes, une Italienne. Elle fut mariée et vécut d’abord de la vie mondaine, puis Jésus jeta sur elle son épreinte et sa conversion eut lieu, en coup de foudre, comme celle de saint Paul ; modèle des maladies extraterrestres, elle fut, suivant son expression : « déchirée de la tête aux pieds » ; elle endura, de son vivant, les feux du Purgatoire pour sauver des âmes et elle a laissé, sur ce séjour des supplices, un traité persuasif et surélevé ; elle connut également les affres de la Passion et trépassa, en 1510, après une série de macérations et de souffrances dont le détail effraie. Son cadavre subsiste, à l’état d’incorruption, visible pour tous, à Gênes.


au XVIe siècle


La Bienheureuse Marie Bagnési, une Italienne du tiers-ordre de Saint-Dominique, non stigmatisée mais dont la vie semble une copie de celle de Lydwine ;