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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

Christ de marbre blanc, campé, depuis l’an 1866, au-dessus de l’autel.

Quant au chœur même, il a été, je l’ai déjà dit, complètement remanié au XVIIIe siècle ; les ogives ont été transformées en cintres, les parois des piliers revêtues de plaques de marbre, les unes grises, les autres du brun violacé des jujubes, toutes, vermicelées de blanc ; mais cet acte de vandalisme une fois commis, il faut bien confesser que, moins malchanceux que Saint-Germain-l’Auxerrois et que Saint-Nicolas-des-Champs, son voisin, Saint-Merry n’a pas eu ses colonnes avariées par des cannelures et que le décor qui le déforme est d’un aloi plus franc et porte, sans trop de réticences au moins, l’étampe curieuse de cette époque dont l’esthétique n’accoucha pourtant que d’un idéal de bourdalou et de guéridon.

Elle créa, en effet, des pièces d’ameublement