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Francfort-sur-le-Mein

tourne encore, il s’éteint et le feu qui le quitte saute dans une fleur posée sur la table de nuit ; on tourne, pour la troisième fois, et il fait nuit ; c’est vraiment très beau, seulement, ici, comme partout, du reste, aucun bouton n’est à portée de la main près du lit, si bien qu’il faut se relever pour éteindre et se coucher dans l’ombre.

Quant à demander une bougie, qui l’oserait ? car l’on se rend compte qu’en habitant dans un grand hôtel de l’Allemagne, l’on accepte d’être enrégimenté sous un numéro et qu’on doit obéir, sans réclamations, aux tenanciers qui le dirigent. À Francfort, le buffet de la gare, installé par l’État, est excellent ; la carte y est rédigée en français et l’on y dîne savoureusement et l’on y boit des vins de la Moselle louables, le tout bien servi et à bon compte ; aussi une sorte de ligue des hôteliers a-t-elle mis ce buffet en interdit et vous êtes avisé,