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SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS

Débarrassé de son bourreau, Saint-Germain-l’Auxerrois vivait placidement quand la Révolution surgit. Alors ce fut autre chose. On ne l’affubla plus de travestis plus ou moins disparates, mais on la dénuda. Ce fut le pillage ; ce après quoi le sanctuaire fut fermé ; l’on installa dans ses dépendances une mairie et l’on usa de sa nef comme d’un hangar pour y gonfler des ballons. Il semblait que la série des déprédations fût close lorsque s’effondra le régime des Jacobins ; mais Napoléon, qui se mêlait de tout, s’occupa de ce malchanceux édifice et projeta tout simplement de le raser. Heureusement qu’il n’eut pas le temps d’exécuter ce dessein et, en 1837, l’église, réouverte, fut réconciliée par Mgr  de Quélen, archevêque de Paris, et l’on s’efforça dès lors, sous prétexte de panser ses blessures, de les ranimer.

On la para, en effet, de flasques peintures et