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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

taine sans estre nestoyez de leurs ordures. De là vient que, quand ils boivent de cette eau, avec confiance, ils s’en retournent avec joye de ce qu’ils sont délivrés de ces maux estranges qui, sans ce divin remède, dureraient aussi longtemps que leur vie. »

L’Histoire ne nous narre pas si les malades qui vinrent implorer la sainte à Saint-Germain-l’Auxerrois, guérirent. La fontaine, il est vrai, dont parle Méat et qui servait et qui sert encore, dans le village d’Alise, d’excipient aux cures, n’y coulait point, mais à défaut de l’eau miraculeuse, les Parisiens avaient la ressource d’invoquer, en sus de la bonne Déicole de la Bourgogne, le grand thaumaturge, Bourguignon, lui aussi, guérisseur de tous les maux, le patron du sanctuaire où ils priaient, saint Germain d’Auxerre.

1831. L’église fut, le 14 février, envahie par