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SAINT-MERRY

évinça l’autre et resta seul titulaire de cette église que l’on détruisit au xvie siècle.

Celle qu’on lui substitua et qui existe encore fut commencée en 1525 et achevée en 1612.

« En faisant les fondements de la neuve église, raconte le bon Gilles Corrozet dans ses antiquités chroniques et singularités de Paris », on trouva sous le grand autel, dans un tombeau de pierre, le corps de son fondateur, ayant des bottines de cuir doré aux jambes, lequel, sitôt qu’il fut touché de l’air, tourna en poudre. Son épitaphe était auprès, la date duquel pour la vieillesse, ne put être reconnue. Cet épitaphe fut engravé en une autre pierre qui est au milieu du chœur et contient ainsi :

« Hic jacet vir boniæ memoriæ, Odo falconarius, fundator hujus ecclesiæ. »

Et Corrozet ajoute : « Anciennement n’était qu’une petite chapelle en laquelle, dit Vincent