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un seul homme, qui subsistait toujours et qui apprenait sans cesse.

XXXIV.

Quant à moi, je partage en tout point l’opinion de ces philosophes. Oui, je crois au progrès infini de la science ; oui, je crois à la puissance infinie de l’homme dans le temps ; mais, j’admets de plus que ces philosophes, la fatalité, naissant des progrès mêmes de cette civilisation : fatalité d’autant plus terrible, que la civilisation sera plus grande, chute d’autant plus mortelle que l’homme sera tombé de plus haut. Catastrophe enfin, qui fera disparaître l’homme de la planète. Oui, l’homme parviendra un jour, par les profondeurs de son génie, à déchirer le voile du temple, à briser l’enveloppe des choses, mais quand, comme cette petite plante, le saxifrage, il aura brisé le rocher de la na-