Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/73

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XLIII.

Supposez, par hypothèse, que la civilisation vienne à disparaître, et que par abstraction vous fussiez transportés au milieu des forêts de la Germanie ou parmi ces peuples théocratiques de L’Égypte et de l’Inde ; oh ! alors, vous sentiriez d’une manière évidente ce qu’a dû être la dernière catastrophe, les conséquences fatales du péché originel ; ayant vu la lumière éclatante de notre siècle, vous ne pourriez plus supporter les ténèbres épaisses de l’antiquité ou du moyen âge ; hommes civilisés, vous ne pourriez plus supporter la barbarie des anciens âges, car vous auriez toujours le souvenir de votre grandeur passée, et votre chute vous serait affreuse.

XLIV.

C’est ainsi que l’humanité a porté en