Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/80

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LI.

La troisième opinion, plus rationnelle que les deux autres et par conséquent plus philosophique, mérite d’attirer un peu plus notre attention ; elle s’attache moins aux mots de la Genèse, qu’à leur sens et à leur esprit, elle cherche plus ce qu’elle a voulu dire que ce qu’elle a dit ; elle comprend que le fruit défendu n’est qu’un mythe, qu’une énigme, qu’une formule dont il s’agit de dégager l’inconnu et d’expliquer le sens.

LII.

L’homme et la femme, selon cette doctrine, placés dans l’Éden, y vivaient spirituellement dans une béatitude et une innocence parfaites ; mais le serpent, selon eux, symbole des passions charnelles,