Page:Hyspa - Chansons d’humour, 1903.djvu/304

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

V

Sans me faire un cheveu, je vivrais bien tranquille
Mais, voyez-vous, il est toujours quelque imbécile.
Un jour, un vieux savant, bêtement me donna
— et cela pour me perdre aux yeux du populaire
Et se créer un nom, — celui de tœnia.
Oui, je le sais, plus tard, dans un bocal de verre
Je finirai, — dernière peine de mon cœur —
Sous ce diagnostic : Maladie de longueur,
Et sans avoir connu les baisers de ma mère.
— Je suis le pauvre ver, le pauvre ver solitaire.