d’une reliure européenne neuve. Il se compose de cent dix feuillets, et renferme la seconde et dernière partie de l’ouvrage. « Le papier, qui en a été rongé en plusieurs endroits, est très-épais et jauni par l’âge ; l’écriture même en a pâli, et, en quelques endroits, elle est presque effacée. Parmi les feuillets de ce manuscrit, il y en a quelques-uns qui ont dû y être insérés plus tard, pour en remplacer d’autres qui avaient disparu ; tels sont les feuillets 1 et 2, et probablement les feuillets 19 à 38 inclusivement ; le reste en est écrit de la même main et offre un beau modèle de l’écriture maghrébine espagnole ; on y remarque une facilité, une grâce et une hardiesse qui décèlent l’habile calligraphe, et qu’on ne rencontre que bien rarement dans les écritures purement africaines. Au dernier feuillet, le copiste nous apprend qu’il acheva son travail au mois de safer de l’an 757 de l’hégire[1]. »
Le no 908 du supplément arabe est un volume in-folio de 199 feuillets, contenant seulement la première moitié de l’ouvrage. La copie en a été terminée au mois de safar de l’année 1134 (commencement de 1721). Il est écrit en caractères maghrébins très-gros et très-lisibles ; mais il n’est pas toujours correct et il offre çà et là quelques omissions, en général de peu d’étendue. Il se distingue des trois autres en ce qu’il néglige, le plus souvent, d’indiquer, lettre par lettre, la lecture d’un certain nombre de noms propres, se contentant d’ajouter parfois les points-voyelles.
Le manuscrit 909 est aussi de format in-folio. Les trois premiers feuillets en sont un peu endommagés, et çà et là illisibles, surtout le second. Le volume est écrit
- ↑ De Slane, Journal asiatique, ibid. p. 242. Le mois de safer 767 correspond au mois de février 1356 de notre ère.