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eddîn Kâcim, fils de Sinân, ainsi qu’un des pieux fakîrs de Grenade, dont le nom était Aly, fils de Hodjr alomaouy.


ANECDOTE.

Lorsque nous fûmes arrivés à Médine (que Dieu la glorifie, et que la plus excellente des bénédictions soit sur son habitant [Mahomet] !), Aly, fils de Hodjr, susnommé, m’a raconté qu’il avait vu cette nuit-là en songe quelqu’un qui lui dit : « Écoute-moi et souviens-toi de moi. »

Soyez les bien-venus, ô vous qui visitez son tombeau, et qui vous êtes confiés à lui le jour de la résipiscence des péchés.

Vous êtes arrivés près du sépulcre du bien-aimé, à Médine ; heureux celui qui peut s’y trouver le matin ou le soir !

Cet homme continua de demeurer à Médine, auprès du temple, après (le départ de) ses camarades (suivant une autre leçon, après son pèlerinage) ; puis il vint à la ville de Dihly, capitale du pays de l’Inde, dans l'année quarante-trois (743 hég. 1342-3 J. C.). Il se mit sous ma protection, et je racontai devant le roi de l’Inde l’anecdote de sa vision.