est agréée, et dont le commerce fait à cette occasion a prospéré ; dont les gestes sont écrits dans la voie de Dieu, et dont les péchés sont effacés par l’acceptation (du repentir).
C’est une grande ville dont les édifices sont rapprochés. Elle a la forme d’un parallélogramme, et est située dans le fond d’une vallée que des montagnes entourent ; de sorte que celui qui se dirige vers elle ne la voit que lorsqu’il y est arrivé. Les monts qui l’avoisinent ne sont point extrêmement élevés. Les deux Akhchab sont de ce nombre : l’un est la montagne d’Abou Kobaïs, au midi de la ville, et fautive celle de Ko’aïki’ân de son côté (sic. Il y a ici une erreur que l’auteur corrige, en partie, plus loin. Abou’lféda (Géographie, p. 78) dit que la première de ces montagnes est à l’orient de la Mecque, et la seconde à l’occident : cela est exact). Au nord se trouve la montagne rouge, et à côté d’Abou Kobaïs sont les grands cols et les petits cols, qui sont deux gorges. Il y a de plus Alkhandamah, montagne que nous mentionnerons aussi plus bas. Tous les lieux où l’on immole les offrandes et où l’on pratique d’autres cérémonies du pèlerinage, tels