Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/437

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’Abou Sa’d, fils d’Aly, fils de Kotâdah. Auparavant le khathib priait aussi pour le sultan de l’Irâk ; mais depuis il a cessé de le faire. Quand le prédicateur a fini son sermon, il prie et il s’en retourne. On porte les deux drapeaux à sa droite et sa gauche, et la farka’ah devant lui, pour avertir que la prière est terminée. Enfin, on remet la chaire à sa place, vis-à-vis de l’illustre station.


DE LEUR HABITUDE EN CE QUI TOUCHE L’APPARITION DES NOUVELLES LUNES.

Le premier jour du mois, l’émir de la Mecque sort entouré de ses officiers. Il est vêtu d’habits blancs, coiffé d’un turban, et il porte à son cou un sabre. Il montre du calme, de la gravité, et se rend à la noble station, où il fait une prière de deux rec’ah. Il baise ensuite la pierre noire, et commence les sept tournées. Pendant cela, le chef des crieurs se place sur le haut du dôme de Zamzam ; et dès que l’émir a accompli un tour, et qu’il se rend à la pierre noire pour la