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VARIANTES ET NOTES.

P. 316 (1). Le ms. 909 porte محجوز, et le ms. 91 محجور.

P. 344 (1). Mss. 909 et 911 : وثقبة وسند ومغامس. La leçon du ms. 908 est وثقبة وسنة ومغامس.

P. 351 (1). Les mss. 908, 909 et 911 fournissent la leçon suivante : نالفشطان.

P. 363 (1). Dans la seconde partie de son ouvrage (ms. 909, fol. 119. Ibn Batoutah appelle encore ce prince Chems eddîn Lalmich, en épelant de nouveau ce dernier mot lettre par lettre. Mais la vraie leçon paraît être التمش Altmich, d’un mot turc qui signifie « soixante », et fait allusion au nombre de toumans, ou pièces d’or, pour lequel Chems eddîn avait été acheté par Kothb eddîn Aïbek, dont il dépouilla ensuite le fils et successeur, Arâm chah, en l’année 607 (1211). Le nom d’Altmich, et ses variantes, Iltmich ايلتمش et Alîtmich اليتمش, se rencontrent tant dans les historiens persans que sur les médailles. Une de celles-ci en présente même cette transcription sanscrite : Lilitimisi. (Voyez Edw. Thomas, On the coins of the Patan Sultans of Hindustan, London, 1847, p. 12 à 17 ; et d’Herbelot, Bibliothèque orientale, au mot Iletmische.)

P. 367 (1). Le prône, chez les musulmans, est divisé en deux parties ; et celles-ci sont appelées les deux khothbah. Le ministre officiant, ou khathîb, fait une pause entre elles, et s’assied pendant quelques minutes en récitant tout bas des versets du Coran, auxquels les moueddhins répondent en plain-chant amîn, amîn.

La première partie ne parle que de Dieu, du Prophète, des quatre premiers khalifes, et des disciples leurs contemporains ; la seconde fait mention du pontife qui occupe la chaire de Mahomet et de ses héritiers. (Voyez Tableau général de l’empire othoman, par M. d’Ohsson, édit. in-8o, t. I, p. 196, 206, 207 et 216.)

P. 383 (1). Les mss. 909 et 911 laissent un blanc à la place du mot شى ءً. Le ms. 910 porte جُزْء.

P. 384 (1). Ms. 910 : يُعْطون. De plus, il donne, ainsi que le ms. 908, ذَوُو au lieu de اٗهْل.

P. 396 (1). Notre auteur, à l’instar de beaucoup d’Orientaux, écrit tantôt ’Arafah عرفه et tantôt ’Arafât عرفت. C’est une seule et même localité.

P. 424 (1). Le ms. 908 porte, ici et plus loin, ڪشلو خان.

P. 428 (1). Les mss. 909 et 910 donnent الحرافىّ.