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« Tu le verras à Homaïthirà, » lui répondit Chàdhily, (Homaïthirâ est un endroit situé dans le Saïd (haute Égypte), au désert d’Aïdhàb. On y voit une source d’eau saumâtre, et il s’y trouve un grand nombre de hyènes). « Lorsqu’ils furent arrivés à Homaïthirà, le cheikh Abou’lhaçan fit ses ablutions et récita une prière de deux ric’ahs. A peine avait-il terminé sa dernière prosternation, que Dieu le rappela à lui. Il fut enseveli en cet endroit. » J’ai visité son tombeau, qui est recouvert d’une pierre sépulcrale, sur laquelle on lit son nom et sa généalogie, en remontant jusqu’à Haçan, fils d’Aly.


DES LITANIES (LITTÉRAL. DE LA LECTURE) DE LA MER, QUE L’ON ATTRIBUE À CHÀDHILY.

Comme nous favons vu plus haut, Chàdhily voyageait chaque année dans le Saïd et sur la mer de Djouddah (mer Rouge). Lorsqu’il se trouvait à bord d’un vaisseau, il récitait tous les jours la prière connue sous le nom de Litanies de la mer. Ses disciples suivent encore le même usage, une fois par jour. Les litanies de la mer sont ainsi conçues :