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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 3.djvu/32

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Mélic ’Aïn Almolc Moltâny, gouverneur d’Oude et de Zhafer Abâd, se révolte avec ses frères. (Firichtah, t. I, p. 248, 249 ; Ibn Batoutah, ci-dessous, p. 342 à 357.) Firichtah place cette rébellion dans l’année 746 ; mais il est évident, d’après le récit de Khondémîr (fol. 1 10 v°), comparé avec celui dTbn Batoutah, que la révolte d’Aïn Almolc a dû arriver quelques années plus tôt, sans doute en 742.


744 (1343-1344) Hâdj Sa’ïd Hormouzy (Sarsary, d’après Khondémîr) arrive d’Égypte, en compagnie de l’ambassadeur que le sultan y avait envoyé, et apporte à ce souverain un diplôme d’investiture et un vêtement d’honneur. (Firichtah, ibidem ; Khondémîr, fol. 110 v°. Cf. Ibn Batoutah, t. I, p. 364, 366.)


745 (1344-1345)— Nosrah khân, qui avait affermé toute la province de Bîder pour cent lacs de Tengâh, se révolte et se fortifie dans la citadelle de Bîder. Kothloûgh khân est envoyé de Diouguir contre lui, prend le château par capitulation et expédie le rebelle au sultan. (Firichtah, t. I, p. 247 ; Ibn Batoutah, ci-dessous, p. 340, 341 et 357.)


746 (1345-1346) Aly châh tue, en trahison, le gouverneur de Colbergah ; puis il se rend à Bîder, en tue le vice-roi et s’empare de la province. Kothloûgh khân marche contre lui, le défait, l’assiège dans Bîder et le prend par capitulation. Le sultan exile le rebelle et ses frères à Ghiznîn ; et, comme ils en revinrent sans permission, il les fait mettre à mort. (Firich. t. I, p. 247, 248 ; Ibn Batoutah, ci-dessous, p. 357, 358.)


Même année. Le sultan reçoit, à Dihly, Hâdji Redjeb (Hâdji Sa’ïd, d’après Khondémîr) et le cheïkh des cheïkhs de l’Égypte, qui lui apportent un diplôme du khalife, un vêtement qui avait été porté par ce prince et un étendard. (Firichtah, 1. 1, p. 249 ; Khondémîr, fol. 111 r° ; Ibn Batoutah, t. I, p. 367, 370.)
        Le sultan envoie comme gouverneur, dans le Malwa, ’Azïz Khammâr, « qui était au nombre des gens les plus vils » (Firich. t. I, p. 250). ’Azîz, étant arrivé à Dhàr, invite à un festin les émirs de Sadeh ou « centeniers », et en tue, par trahison, près de soixante et dix. (Firichtah, t. I, p 251 ; Khondémîr, fol. 111 r°.)