lui. Alors, il s’avança jusqu’à la frontière du Khithâ et de la Chine et conquit les villes de Karâkoroum et de Bichbâligh. Le sultan de la Chine envoya contre lui des troupes, mais dans la suite la paix fui conclue entre eux. La puissance de Khalîl devint considérable, et les autres rois le craignirent ; il montra de l’équité, plaça des troupes à Almâlik, y laissa son vizir Khodhâwend Zâdeh, et retourna à Samarkand et à Bokhâra.
Par la suite, les Turcs voulurent exciter du désordre : ils calomnièrent le vizir près de Khalîl, prétendant qu’il avait l’intention de se révolter et disait qu’il était plus digne du trône que Khalîl, à cause de sa parenté avec le Prophète, de sa libéralité et de sa bravoure. Khalîl envoya un vice-roi à Almâlik, en remplacement du vizir, et ordonna à celui-ci de venir le trouver avec un petit nombre de personnes. Dès qu’il fut arrivé, il le tua saus plus ample information. Ce meurtre fut la cause de la ruine de son royaume. Lorsque l’autorité de Khalîl fut devenue considérable, il se révolta contre le prince de Hérât, qui l’avait fait