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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 4.djvu/187

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D’IBN BATOUTAH.

raconté qu’il y avait chez lui un singe, qu’une de ses filles entra dans une chambre et que l’animal l’y suivit. Elle cria contre lui, mais il lui fit violence. « Nous accourûmes près d’elle, continuait ce personnage, nous vîmes le singe qui la tenait embrassée, et nous le tuâmes. »

Cependant nous partîmes pour la baie des bambous, de laquelle Abou’abd Allah, fils de Khafîf, tira les deux rubis qu’il donna au sultan de cette île, ainsi que nous l’avons raconté dans la première partie de ces voyages (t. II, p. 81) ; puis nous marchâmes vers un endroit nommé La Maison de la vieille, et qui se trouve à l’extrême limite des lieux habités. Nous en partîmes pour la caverne de Bâbâ Thâhir, qui était un homme de bien, et ensuite pour celle de Sébîc. Ce Sébîc a été au nombre des souverains idolâtres et s’est retiré en cet endroit pour s’y livrer à des pratiques de dévotion.