Ensuite j’entrai chez le sultan, et trouvai à sa droite et à sa gauche le juge Émir sayyid et les hommes de science. Le prince me toucha la main, et je le saluai ; il me fit asseoir à son côté gauche, m’adressa des questions sur le sultan Mohammed, sur mes voyages, et je lui répondis. Alors il reprit la conférence qu’il avait nouée sur la jurisprudence, d’après le rite de Châfi’y, et la continua jusqu’au moment de la prière de l’après-midi. Celle-ci étant accomplie, il entra dans un appartement ou vestiaire, et ôta les habits qu’il portait. C’étaient des robes de légiste, avec lesquelles il se rend à pied à la mosquée, le jour du vendredi. Il endossa les vêtements royaux, c’est-à-dire des tuniques de soie et de coton.
Lorsqu’il fut sorti de la mosquée, il trouva à la porte les éléphants et les chevaux. C’est l’habitude chez ces peuples,