[texte arabe]
du monarque, ou les gendarmes, ainsi que leur commandant principal. Les pages, ou les eunuques, sont assis à la septième porte ; ils ont trois estrades, dont l’une est pour les pages abyssins, l’autre pour les pages indiens, et la troisième pour les pages chinois. Chacune de ces trois classes a un chef, qui est chinois.
Lorsque nous arrivâmes à la capitale Khân-bâlik, nous trouvâmes que le kân en était absent, et qu’il était sorti pour combattre son cousin, ou le fils de son oncle, Fîroûz, lequel s’était révolté contre lui en la contrée de Karâkoroum et de Bichbâligh, dans la Chine septentrionale. De la capitale pour arriver à ces localités, il y a trois mois de marche par un pays cultivé. J’ai su de Sadr aldjihân, Borhân eddîn de Sâghardj, que le kân ayant rassemblé les armées et convoqué les milices, cent troupes, ou escadrons de cavaliers se réunirent autour de lui, chaque escadron étant composé de dix mille