nière ville, régnait encore, mais il en était absent. J’y vis notre cheikh pieux et savant, Madjd eddîn, le grand juge ; il était alors aveugle. Que Dieu soit avec lui, et nous fasse grâce par son intermédiaire !
De Chirâz j’allai à Mâïn, puis à Yezdokhâs, à Kélîl, à Cochc-zer, à Ispahân, Toster, Howaïza et Basrah. Tous ces lieux ont été déjà mentionnés. Je visitai dans cette dernière ville les nobles sépulcres qu’elle renferme : ce sont ceux de Zobeïr, fils d’Al’awwâm ; de Thalhah, fils d’Obaïd Allah ; de Halîmah Assadiyyah, ou de la tribu des Bénôu Sa’d ; d’Aboû Becrah, d’Anas, fils de Mâlic ; de Haçan de Basrah, de Thâbit Albonâny, de Mohammed, fils de Sîrîn ; de Mâlic, fils de Dinar ; de Mohammed, fils de Ouâci’ ; de Habîb le Persan et de Sahl, fils d’Abdallah, de Toster. Que le Dieu très-haut soit satisfait d’eux tous ! (Cf. t. II, p. 13 à 15.) Nous partîmes de Basrah et arrivâmes à (la ville nommée) Mechhed ’Aly, ou le mausolée d’Aly, fils d’Aboû Thâlib ; nous le visitâmes. Ensuite nous nous dirigeâmes vers Coûfah, et allâmes voir sa mos-