de lui !) Étaient présents à l’audience, en fait de jurisconsultes : 1° l’imâm Aboû ’Abdallah assatthy, et 2° l’imâm Aboû ’Abdallah Mohammed, fils d’Assabbâgh, ou le teinturier. En fait de Tunisiens, il y avait : 1° leur juge, Aboû ’Aly ’Omar, fils d’Abdarrafi’, ou le serviteur du Très-Haut, et 2° Aboû ’Abdallah, fils de Hâroûn.
Je quittai le noble lieu des audiences ; mais après la prière de l’après-midi, notre maître Aboù’l Haçan me fit appeler. Il était alors sur une tour qui dominait l’endroit où l’on combattait, et avait en sa compagnie les cheïkhs illustres dont les noms suivent : 1° Aboù Omar ’Othmân, fils d’Abdalouâhid, ou le serviteur du Dieu unique, atténâlefty ; 2° Aboû Hassoûn Ziyân, fils d’Amriyoûn al’alaouy ; 3° Aboû Zacariyyâ Iahia, fils de Soleïmân al’ascary ; et 4° le pèlerin Aboû’l Haçan annâmîcy. Le sultan s’informa du roi de l’Inde, et je répondis aux questions qu’il me fit sur ce sujet. Je ne cessai point d’aller et de venir dans sa salle d’audience illustre, tout le temps de ma demeure à Tunis, qui fut de trente-six jours. Je vis alors dans cette ville le cheïkh,