Si tu étais venu près du feu de la vraie religion, du côté de la montagne, tu aurais pris ce qui t’aurait plu, en fait de science et en fait de lumière.
« Le poëte, après avoir parlé des vaisseaux et de leur trajet, consacre à la description de la montagne les vers suivants, les plus beaux que l’on ait jamais faits :
Jusqu’à ce que les navires eussent touché la montagne des deux victoires, celle dont le rang est vénéré, celle qui est renommée entre toutes les montagnes.
Sa hauteur est superbe ; elle est revêtue d’un manteau noir, dont le collet non boutonne est formé par les nuages.
Les étoiles couronnent au soir son sommet ; elles tournent autour de l’atmosphère et ressemblent à des dinârs d’or.
Souvent elles le caressent, au moyen de l’excédant de leurs boucles de cheveux, entraîné sur ses deux tempes.