[texte arabe]
lerins qui partent d’Îouâlâten ; puis je me décidai à aller voir la résidence du roi des nègres (la ville de Mâlli ou Melli). Mon séjour à Îouâlâten a été d’environ sept semaines, pendant lesquelles les habitants m’honorèrent et me donnèrent des festins. Parmi mes hôtes, je nommerai : 1o le juge de la ville, Mohammed, fils d’Abd Allah, fils de Yénoûmer, et 2o son frère, le jurisconsulte et professeur Iahia.
La chaleur est excessive à Îouâlâten ; il y a dans cette ville quelques petits palmiers, à l’ombre desquels on sème des melons et des pastèques. L’eau se tire de ces amas d’eaux de pluie qui se forment sous le sable. La viande de brebis y est abondante. Les vêtements des habitants sont jolis et importés d’Égypte. La plus grande partie de la population appartient à la tribu des Messoûfah. Les femmes y sont très-belles ; elles ont plus de mérite et sont plus considérées que les hommes.
La condition de ce peuple est étonnante, et ses mœurs