Page:Ibn Khaldoun - Histoire des Berbères, trad. Slane, tome 2.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

435 ntSTOltS DES BLRBItJtS. [on Mesettaf], fils do Me !fi, fils do Masmoud. Quelques personnes encoro representeat Ghomsr eomme ills d’Assad et petit-ills de Masmoud, pendant quo d’autres pretendeat que les Ghomara sont des Arabes qul dibordirent (g/arnar) sur ce pays de moa- tagnes et que, de 1,, est yenu leur nora. Cette dernire opinion n’a cours que chez !o vulgaire. Les Ghomara se partagent en true quantit innombrable do branches et de families, parmi lesque !les on distiue, surtout, les Beni-Hamtd, tes Metiona, les Beni-Nal, !es Aghsaoun, !es Beni-ou-Zeroual et les Medjek.ca. Cette dernire tribu demeuro h I’extrme liraitc [occidentale] du territQire ghomarien. Les Ghomara habiteat les moatagnes du Rff, rgion clui horde la Mditerrane ; leur pays a une iontuour de plus de cincijour- ns, duis Ghassa ;a, au nord ’ des plaines du Maghreb, jUSClU’t

?anger, et il renlerme ces viiies ainsi que Nokour, Badis, ?lktsas, 

Tlttawtn (Ttouan), ( :euta e El-Casr. La largeur do ce terri- toire est sassi de cinc i journes, depuis ia mar jusclu’aux plaines qui avoisinent Casr-Ketama et-la rivibre Ouergha. En suivant cotta direction, on rencontre successivemeat pinsieurs chatnes de hautes moatagnes formant des barrires clui s’vent perte do rue et aux ctmes descluelles les oiseaux -- qua dis-jaY --- l’ima- {ination mme ne saurait atteindre . Entre les crates de ces moatagnes s’ouvrent pinsieurs dfils qui offrent un passage aux voyageurs et ClUi renferment des pAturases, des terres cultiv&.s et des bocages sembla.bles h des jsrdins. tle ClUi prouve qua ce penpie appertlent k la. race masmou- dianne ezt !e fait qua queklues-unes de ses tribus, qui habitant entre Ceuta et Tanger, portent encore le nora de asmowdu. ’est mme d’e !!es qua le Casr-el-Medjaz, oh l’on s’embarclue pour Tarira, a tir son appellation de Gasr-Masrnouda. Un 8utre jait vient l’appu de cette opinion : de ce ctd-lk, !e terrltoire

L’outeur dit : fur In gauche. II ’orientait. sans doate, sur !& 

Mecque. e Les montanes du Rlf ne soar pas aussi lev6es q,e notre auteur nous le donne i entendre.