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Page:Ibsen - Ölaf Liljekrans, Le Tumulus, trad. Colleville Zepelin.djvu/224

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LE TUMULUS

Eh quoi te voici !

(Elle se frotte les yeux et regarde le guerrier avec surprise.

Nom, ce n’est pas un rêve !
Qui es-tu, étranger ?
Que cherches-tu donc sur cette rive ?

gandalf

Descends d’abord de ce tombeau,
Alors nous parlerons,

blanka, descendant.

Me voici.

(A part, en regardant Gandalf.)

La cuirasse ceint sa poitrine, le casque de cuivre orne son front.
C’est ainsi que l’a dépeint mon père.

(A haute voix.)

Ote ce casque !

gandalf

Pourquoi ?

blanka

Ote-le, te dis-je ?

(A part.)

Des yeux bleus, des cheveux d’or comme je l’ai vu dans mon rêve.

gandalf

Femme, qui es-tu ?

blanka

Moi, un enfant pauvre.

gandalf

Mais assurément la plus belle de l’île.