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Page:Ibsen - Ölaf Liljekrans, Le Tumulus, trad. Colleville Zepelin.djvu/252

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LE TUMULUS
hrolloug

Oui, partons !

tous

En route pour la Norvège.

blanka, enthousiaste, saisit l’oriflamme des mains de Josteyn.

Oui, en route,
C’est vers le Nord que nous ferons voile,
A travers le vent sur les vagues bleues ;
Bientôt le jour éclairera pour nous les cimes
Des montagnes Scandinaves,
Bientôt ces luttes douloureuses
Ne seront plus qu’un souvenir.
Déjà le Viking du Nord est près de son tombeau,
Le temps est passé où, portant la désolation
Du fer et du feu, il allait de rivages en rivages.
Le marteau de Thor va tomber en poussière
Bientôt le Nord lui-même ne sera plus qu’un tombeau.
N’oublie pas les promesses d’Alfader
Et quand la mousse et les fleurs recouvriront le tombeau des Normands,
L’âme normande, purifiée, s’élèvera de nouveau,
Mais cette fois elle sera victorieuse par l’esprit ;

Rideau