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CATILINA

N’est-ce pas vrai, Aurélia,
Que je fais ainsi meilleur usage de cet or,
Qu’en l’employant pour corrompre des suffrages ?
Sans doute il est beau de détruire le pouvoir des tyrans,
Mais consoler ceux qui souffrent,
Vous donne une joie qui vous récompense du bienfait.

AURELIA, se jetant dans les bras de Catilina

Ton âme vibre encore à ce qui est beau et noble ;
Je te reconnais maintenant, mon bien-aimé.