gina, suffoquée. — Oui.
hialmar, s’approchant de Werlé. — Donnez-vous la peine, monsieur Werlé…
werlé. — Merci, je voudrais seulement parler à mon fils.
grégoire. — Qu’y a-t-il ? Me voici.
werlé. — Je désire le parler dans ta chambre.
grégoire. — Dans ma chambre — bien.
gina. — Non, Dieu sait qu’elle n’est pas en état de…
werlé. — Eh bien alors, sur le palier. Je veux causer avec toi seul à seul.
hialmar. — À l’instant, monsieur Werlé. Viens au salon, Relling.
grégoire. — Eh bien ! nous voici seuls.
werlé. — Tu as laissé échapper quelques insinuations, hier soir. — Et comme tu es allé t’établir chez les Ekdal, je suis tenté de croire que tu as quelque mauvais dessein à mon égard.
grégoire. — Le dessein que j’ai, c’est d’ouvrir les yeux à Hialmar Ekdal. Il faut qu’il voie sa situation telle qu’elle est… voilà tout.
werlé. — C’est là ce but d’existence dont tu parlais hier ?