madame sœrby. — Vous êtes, selon moi, des années douces, messieurs.
werlé. — Madame Sœrby sait toujours se tirer d’affaire quand elle veut. Ne posez pas vos verres, messieurs ! Petersen, remplissez ! Grégoire, buvons un verre ensemble ! (Grégoire ne bouge pas.) Ne voulez-vous pas être de la partie, Ekdal ? Je n’ai pas eu l’occasion de boire avec vous à dîner.
graberg. — Excusez, monsieur Werlé, je suis enfermé.
werlé. — Bon, vous voilà de nouveau enfermé.
graberg. — Oui, et Flakstad est parti avec les clefs.
werlé. — C’est bon, passez par ici.
graberg. — C’est que nous sommes deux.
werlé. — Eh bien, passez tous les deux, ne vous gênez pas.
(Graberg et le père Ekdal sortent des bureaux.)
werlé, malgré lui. — Ouf !
ekdal, les yeux baissés, fait de petits saluts à droite et à gauche et s’en va en murmurant… — Demande