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Page:Ibsen - Les Revenants, La Maison de poupée, trad. Prozor, 1892.djvu/156

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THÉATRE


ACTE TROISIÈME


Même décor. Toutes les portes sont ouvertes. La lampe continue à brûler sur la table. Il fait nuit dehors ; rien qu’une faible lueur au fond du paysage à gauche.


Madame ALVING, un grand châle sur la tête, regarde par une fenêtre du jardin d’hiver. RÉGINE, enveloppée dans un châle, se tient à une petite distance derrière elle.


madame alving. — Tout a brûlé. Tout est détruit.

régine. — Il y a encore du feu dans les fondations.

madame alving. — Et Oswald qui ne revient pas ! Il n’y a pourtant rien à sauver.

régine. — Peut-être faut-il que je descende lui porter son chapeau ?

madame alving. — Il n’a même pas de chapeau ?

régine, montrant du doigt le vestibule. — Non, le voici à sa patère.