fieldbo. — Avec qui ?
lundestad. — Ce n’est pourtant pas ?…
stensgard. — C’est un mariage d’amour et de raison : fiancé à Madame veuve Rundholmen.
bratsberg. — La veuve du restaurateur ?
lundestad. — Oh ! alors…
bratsberg. — Je ne comprends pas du tout ; comment, dans ces conditions ?…
stensgard. — C’est de la stratégie, monsieur le maître de forges.
lundestad. — Il est très fort !
Scène VII
aslaksen (de la porte). — Mille pardons et excuses, mais…
bratsberg. — Entrez, Aslaksen ; venez-vous aussi m’apporter vos félicitations ?
aslaksen. — Dieu m’en garde ! je ne suis pas si méchant que cela ! Il faut absolument que je parle à M. Stensgard.
stensgard. — Un peu plus tard ; attendez-moi dehors.
aslaksen. — Non, par le diable ! C’est tout de suite que je veux vous parler.
stensgard. — Silence ! Que veut dire cette importunité. Oui, messieurs, les voies du destin sont étranges. Le district et moi nous voulions nous unir d’une manière solide et durable ; j’ai trouvé une femme de cœur qui