Il ne saurait en être autrement.
Pour vous, peut-être, non pour moi. Je n’ai jamais été votre ennemi bien que, comme sujet de S. M. le Roi de Dannemark, j’aurais dû l’être.
Evidemment je ne me suis pas laissée conduire par vous, ni assez facilement entraîner dans votre parti. Cependant il me semble que vous n’avez pas à vous plaindre. Le mari de ma fille Merete est votre compatriote. M’avancer plus loin, je ne le puis. Ma position est difficile, Nils Lykke !
Je le sais bien.
Les nobles et le peuple de Norwège, croient pouvoir compter sur vous, et vous ne leur avez pas donné toute satisfaction.
Assez, Monsieur le Conseiller d’Etat. Je ne dois compte qu’à Dieu et à ma conscience, de mes actes. Maintenant, si vous le voulez bien, vous me ferez savoir le but de votre visite.