menant, comme vous, une vie indépendante. Je vous trouve un je ne sais quoi…
Un souffle, une envolée qui, de votre âme affranchie, fait une citoyenne du monde, un coup d’œil qui, échappant aux vues étroites et mesquines, traverse les nues et s’en va vers l’au-delà, le sceau de la révélation imprimé sur une primordialité naturelle combinée avec l’expérience acquise et s’élevant avec elle jusqu’aux sommets augustes de la trilogie. N’est-ce pas là, Monsieur, ce que vous avez voulu dire ?
C’est bien possible ; mais, en français, l’idée ne se fait pas aussi bien valoir.
Ya, ya ! Votre langue manque de souplesse. Quoi qu’il en soit, si nous voulons rechercher les sources du phénomène…
Elles sont toutes trouvées. Tout cela tient à mon état de célibataire. Oui, Messieurs, c’est bien simple. Quel est le premier devoir de l’homme ? C’est d’être soi-même. Lui et ce qui est de lui, voilà sa préoccupation naturelle. Eh bien ! je vous