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Page:Ibsen - Peer Gynt, trad. Prozor, 1899.djvu/254

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ACTE V

Et je signerai ça, ma foi,
« Petrus Gynt, Empereur et roi. »

(Écoutant.)

J’entends un enfant qui sanglote :
On chante. Non ! c’est tout un chœur

(Des pelotes se mettent à rouler devant lui. Il les regarde.)

Qu’est-ce ? Pelote après pelote
Roule, arrêtant mon pas vainqueur ?

(Il les repousse du pied.)

LES PELOTES

Nous, les pensées
Que tu n’eus pas,
Roulions pressées
Devant tes pas,
Esprits subtils
À ton cœur vide,
Soufflant : « Dévide
Nos pauvres fils ! »

PEER GYNT

Impossible ! Dans un autre ordre
J’avais trop de fil à retordre !

(Il trébuche, se jette de côté et veut fuir.)

FEUILLES SÈCHES

Mots inconnus
Du vieux mystère,
Des arbres nus
Tombés à terre,