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Mme STOCKMANN, se jetant entre eux
Thomas !
PÉTRA, saisissant le bras de son père
Calme-toi, père !
LE MAIRE
Je ne veux pas m’exposer à des violences. Tu es averti. Réfléchis à ton devoir envers toi-même et envers les tiens. Adieu.
(Il sort.)
LE Dr STOCKMANN, arpentant la chambre
Et je me laisserais traiter ainsi dans ma propre maison ! Qu’en dis-tu, Catherine ?
Mme STOCKMANN
Certainement, Thomas, c’est aussi honteux que ridicule.
PÉTRA
Ah ! si je l’avais tenu, l’oncle !
LE Dr STOCKMANN
Tout cela est de ma faute. Il y a longtemps que j’aurais dû me hérisser contre lui, lui montrer les dents, le tenir à distance ! Ennemi public, moi ! Il me le paiera, aussi vrai que j’existe !
Mme STOCKMANN
Mais mon bon Thomas, ton frère est au pouvoir, tu n’y peux rien.