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Page:Ibsen - Un ennemi du peuple, trad. Prozor, 1905.djvu/199

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c’est là une tout autre affaire, monsieur Hovstad !

HOVSTAD

En effet.

LE MAIRE

Et ce qu’il y a de plus fatal c’est que nous devrons fermer l’établissement pour une couple d’années.

HOVSTAD

Fermer ? Entièrement fermer ?

ASLAKSEN

Pour deux ans !

LE MAIRE

Oui, c’est, au bas mot, ce que dureront les travaux.

ASLAKSEN

Mais, Dieu me confonde, nous n’y tiendrons pas, monsieur le maire ! Et de quoi vivrons-nous pendant ce temps, nous autres, propriétaires de maisons ?

LE MAIRE

Hélas ! monsieur Aslaksen, je ne sais que vous répondre. Mais que voulez-vous que nous fassions ? Croyez-vous qu’il nous viendra un