masse, de ces objets de rebut. Mais, pour commencer, je m’en tiendrai à une vérité reconnue, qui, au fond, n’est qu’un vilain mensonge, mais dont M. Hovstad, et « le Messager », et toute la clientèle du « Messager » n’en font pas moins leur pâture ordinaire.
Et c’est ?
C’est la doctrine que vous avez héritée de vos aïeux et que vous allez propageant étourdîment de droite et de gauche, la doctrine d’après laquelle le vulgaire, la masse, la foule constituerait l’essence du peuple, serait identique avec le peuple lui-même, — la doctrine qui, à l’homme du commun, à celui qui représente l’ignorance et les infirmités sociales, attribue le même droit de condamner et d’approuver, de régner et de gouverner qu’aux êtres distingués qui composent l’élite intellectuelle.
Ah bien ! Dieu me damne si j’ai jamais…
Citoyens, notez bien ces paroles !