si amusant, si incroyable… que nous… que Torvald ait maintenant tant d’influence et sur tant de gens. (Elle tire de sa poche le sac de pralines.) Voulez-vous des pralines, docteur ?
Hola ! des pralines, je croyais qu’ici c’était de la contrebande.
Oui, mais celles-là, c’est Christine qui me les a données.
Moi !
Allons, allons ! Ne te trouble pas. Pouvais-tu savoir que Torvald me l’a défendu. Bah ! pour une fois, n’est-il pas vrai, docteur ?… Tenez ! (Elle lui met une praline dans la bouche.) Et toi aussi, Christine. J’en mangerai une, une petite, deux au plus. (Elle commence à rôder autour de la pièce.) Donc je suis immensément heureuse. Il n’y a plus qu’une chose de laquelle j’ai une envie féroce.
Dites. De quoi s’agit-il ?
Une chose que j’ai une envie irrésistible de dire devant Torvald.
Et qui vous empêche de la dire ?
Je n’ose pas, c’est trop laid.
Laid !
En effet, alors il vaut mieux vous taire, mais devant