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UNE MAISON DE POUPÉE



Scène XIX

NORA, HELMER, RANK, MADAME LINDE.
Helmer.

Oh ! là, oh là ! Il va y avoir un festin, paraît-il.

Nora.

Fête et festin jusqu’à demain. (Elle crie à la femme de chambre.) Et quelques pralines, Hélène, ou plutôt beaucoup de pralines. Une fois n’est pas coutume.

Helmer, lui prenant les mains.

Allons ! Je t’aime ainsi. Il ne faut pas se rendre folle de peur. Il faut redevenir comme toujours une alouette mélodieuse.

Nora.

Oui, Torvald, oui, mais précède-nous. Et vous aussi docteur. Toi, Christine tu m’aideras à m’arranger les cheveux.

Rank, à part à Helmer, en se dirigeant vers la porte de la salle à manger.

Qu’y a-t-il ?… Tout cela ?… Présage-t-il… quelque chose de particulier ?…

Helmer.

Nullement, ami. Ce n’est que cette angoisse puérile dont je t’ai parlé.

Ils sortent par la droite.



Scène XX

NORA, MADAME LINDE.
Nora.

Eh bien ?