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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/105

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RÉTROSPECTION

muse et que j’ai de bonheur à sentir vivre sous ma main ces belles fesses charnues si fraîches et si remuantes !

Et voilà ma première fessée !

Le lendemain, ce fut la seconde. Et tous les jours où je le pus, tous, vous entendez bien, je fouettai ma chère petite amie. Maman s’absentait souvent, voilà pourquoi c’est bientôt chez nous qu’eurent lieu les « séances ». C’est là le terme qui convient.

Et cela dura des mois et des mois ! Trois ans entiers !

Si dès le début, cher Monsieur, ç’avait été pour moi une révélation, elle fut vite totale, vous m’avez comprise, totale, cette révélation des charmes de la flagellation.

Mais, avant d’en arriver là, laissez-moi dire en deux mots que, pendant près d’un an, je fessai ma chère Jeanne aussi innocemment que la première fois. Comme elle me disait de quelle façon elle voulait être claquée, je ne pouvais manquer de faire des progrès. Je la fouettai bientôt aussi bien que sa maman et même, et même ! aussi bien que sa tante !

Je la fouettai de plus en plus fort.

Il n’y avait que la crainte du bruit capable de me retenir la main. Chez maman, de jour en jour m’affranchissant de cette crainte, je me montrai vite ce que je suis restée, c’est-à-dire disposée toujours à claquer dur et ferme un beau derrière résistant !