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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/118

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BRASSÉE DE FAITS

hautement son remède favori auprès de ses jeunes invitées. Ce n’était pas à l’aide d’un de ces appareils antiques, seringue ou irrigateur, mais avec le moderne bock qui remplaçait avec avantage ces engins démodés. Le bock d’émail blanc, fixé au mur à bonne hauteur, à près de deux mètres, permettait d’obtenir une pression d’eau suffisante pour l’ingurgitation, si j’ose dire, à l’aide de la canule classique, de l’eau portée au préalable à la température voulue.

La première fois que je m’y soumis, madame Tessier me fit d’abord assister à la réception par Maggie d’un lavement administré par ses soins.

Je trouvai cela d’un haut comique.

Le cérémonial ne variait guère et il en fut pareillement presque toujours. Souvent, c’était au lit, le matin, ou sur le lit, l’après-midi. Mais, cette fois, madame Tessier, assise sur une chaise, tenait Maggie, courbée en travers de ses cuisses. Avec cette température, on se vêtait peu, toutes trois. Maggie, comme moi, n’avait pour l’instant qu’une blouse sans manches, fort écourtée, et des sandales.

Il y eut un prélude dont la singularité m’étonna. D’une main, de la gauche, lui écartant les fesses, elle s’appliqua, avec l’autre main, de préparer le chemin à la longue canule de caoutchouc noir qui se présentait, dardée vers l’orifice tout petit, tout petit et rose, dont je n’avais jamais eu la vue jusqu’ici. Maggie, cela va sans dire, était d’une propreté irréprochable, aussi méticuleuse que la mienne. L’examen visuel auquel se livrait