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UNE INTERVIEW

quatre ans, expose orgueilleusement le plein épanouissement de sa florissante complexion. Son torse puissant, qui s’orne par devant de deux seins bien placés, c’est-à-dire un peu bas, et outre cela, fermes, solides, avec leurs pointes fortement accusées et nettement divergentes, est soutenu par des hanches dont plus d’un sculpteur, d’abord étonné, loua bientôt sans réserve la typique proportion, leur écart étant tout juste celui des épaules, mesurées d’axe en axe à l’attache des humérus.

Chez les femmes, le bassin l’emporte en largeur sur la carrure des épaules, à l’inverse de ce qui se présente chez les hommes. Avec Rose, l’anomalie que décelait seule une mensuration rigoureuse, opérée parfois chastement à l’aide du compas de bois, ne lui donnait en rien, surtout nue, si peu que ce fût de masculinité. Cela cela tenait à la finesse relative de sa taille, qui, bien que la donzelle n’eut jamais porté de corset, s’incurvait et s’amincissait singulièrement au-dessus des hanches, lesquelles en paraissaient bien plus développées qu’elles ne l’étaient en réalité. Mais, par exemple, si les dites hanches ne s’étendaient pas en largeur autant que l’on eût pu s’y attendre avec une gaillarde comme celle-là, de cent soixante-huit centimètres de haut, comptés pieds nus, elles pouvaient à bon droit se vanter d’être allègrement chargées en arrière d’une des plus belles paires de fesses qu’il soit donné à l’homme de voir. Blancheur, saillie, fermeté, mobilité, telles en étaient les quatre primordiales qualités et nous les énumérons ici dans l’ordre rationnel qui les soumet successivement à un examen de connaisseur.