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BRASSÉE DE FAITS

pourtant ces ouvrages, pour lesquels, même, cela constitue une véritable obsession, le mot n’est pas trop fort !

N’insistons pas. Soyons sérieux, Et, élevant un peu le débat maintenant, abordons un autre point qui est peut-être celui sur lequel on serait mieux fondé à nous adresser des critiques.

C’est celui-ci :

Nous mettons en scène quelquefois des femmes douées de tempérament excessif, des femmes d’une énergie extraordinaire : Paulette, entre autres, Suzy, etc. etc.

Nous avouons que ces deux-là n’ont pas froid aux yeux. Paulette surtout[1].

Mais, pour elles, comme pour tant de leurs émules, nous n’avons rien inventé et nous n’imputons à leur actif que ce qu’elles ont réalisé. Nous dirons même qu’elles seraient capables de faire davantage. À l’opposé de l’Ancien, ce n’est pas nous qui dirons jamais après lui : j’en raconte plus que je n’en crois. Jamais, nous n’adopterons pour divise la plate excuse de Quinte-Curce : Plura transcribo quam credo, derrière laquelle plus d’un conteur de nos jours pourrait abriter l’audace de ses récits douteux.

Pour que notre réserve prudente soit enfin appréciée, sinon reconnue, apportons quelques faits d’une authenticité consacrée officiellement. Ouvrons les livres scientifiques et voyons si les excès passionnels que nous y

  1. Voir : « Monsieur Paulette », voir « Suzanne Écuyère », voir « Paulette trahie », ouvrages parus dans la même collection.