Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
156
BRASSÉE DE FAITS

Nous pourrions citer bien d’autres faits semblables authentiqués par l’observation scientifique, mais nous ne voulons pas prolonger davantage ce plaidoyer pro domo ou plutôt, ce plaidoyer pour nos héroïnes qui, à certains lecteurs, paraissaient être des créations de notre imagination.

Combien véniels à présent vont paraître les excès de ces innocentes enfants et avec quelle indulgence seront lues, désormais leurs naïves amusettes dont, purement et simplement, nous allons reprendre le récit, interrompu bien malgré nous.

Et, quant à vous Mademoiselle B. S. J. qui nous écriviez de Biarritz que des gaillardes déterminées ne peuvent, hélas ! se trouver que dans des livres, qu’en dites-vous maintenant et qu’attendez-vous, pour faire amende honorable ? Qu’attendez-vous, jeune fille de peu de foi, jeune fille qui signiez : une curieuse qui a beaucoup lu, mais qui, hélas ! n’ayant rien vu, est un peu incrédule ?

Votre petite photo découpée, en costume de plage, vous révèle, l’indiscrète, charmante vraiment, vue de dos, la tête tournée, ne montrant que vos cheveux courts, châtains ou blonds, mais, heureusement, cette photo est plus explicite sur votre plastique irréprochable.

Ne l’avez-vous pas rencontrée depuis lors, celle que vous réclamiez cet été ? Moins hardie que Georgette V. V. qui (lettre III, publiée dans Suzanne Écuyère), exposait avec tant de franchise une ardente envie analogue à la vôtre, vous n’osiez, vous, outre-passer l’initiale