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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/213

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CES MESSIEURS

Alors, Flore, qui était pire que moi pour répondre à leurs blagues, dit :

— Chiche !

Oh ! alors, qu’arrive-t-il, à quoi on ne s’attendait pas ? Ça, je vous jure, qu’on ne s’y attendait pas !

Voilà Alcide qui me saute dessus et Désiré sur Flore.

Et en même temps. Ils s’étaient donné le mot, bien sûr, pour agir avec cet ensemble et cette précision. C’est avec les autres avant nous qu’ils s’étaient fait la main. À force, ils avaient attrapé le truc.

Nous voilà, toutes les deux, prises par la taille, de la même façon, sous leur bras gauche, et, cinq secondes, tout au plus après que Flore ait eu l’idée malheureuse de répondre chiche, nous sommes déjà déculottées, l’une et l’autre pareillement.

Oui, déculottées ! Ils nous la rabattent, notre culotte fermée, à croire qu’ils n’avaient fait que ça de leur métier, tellement l’opération s’était effectuée en vitesse et dans la perfection. Et vlan, vlan, les claques nous arrivent, précipitées.

Nous rions, certes ; mais, c’est égal, ça n’est pas un jeu, ça ! Non, c’est une fessée, c’en est une, il n’y a pas à dire non, c’en est une bonne !

Oh ! les rosses. Ce qu’il me claque, cet Alcide ! Maman ne m’a jamais claqué si fort. C’est presque une fessée de la mère Delsol. Bien entendu, pas celle à Félicité que j’ai racontée qui était exceptionnelle. Mais, une, de ses fessées ordinaires.

Oh ! non ! assez ! assez ! On en a assez ! non, non,